Conte d'Orient des présents-absents
Le fauteuil rouge du voyeur s'offre l'absence du hérault
Tourmenté par un désir irrecevable par les Cieux
Il recrée les évocations sempiternelles de l'être-en-chair
Du fauteuil rouge de ses méfaits il exibe la profondeur de son être
Devant un grand un grand éclat pourpre il s'efface
Dans ses yeux se promène la chair interdite
Voilée de tout son corps comme la Cité Interdite
Zigzaguant comme une faute de français
Du vent inédit de l'illusion du désert-désir
Il découvre le mirage de la fée qui se déshabille
Incroyable luron, il s'imagine être caché
Incroyable mythoman, il se croit à l'abri
Pourtant l'illusion convoitée s'ingénue à le tourmenter
La vérité de la chair est l'abîme de ceux qui jouent
Lorsqu'ils effeuillent l'illusion-fleur
Nature morte de leur idyllique-monde