De l'Atlas de la cupidité

Provenant du fin fond de l'innocence
Assis sur la rampe du désir effervescent
Prenant la réussite pour l'intelligence
Le laquais de mon imaginaire tel un météorite
Dans toute la splendeur du ciel s'effiloche
En traînant mille cendres épaisses
Sur le beau manteau de ma sincérité
De mes brulûres pénétrantes et douleureuses
Je sonne le rappel de mes sens
Stoïque je donne tous ses égards à la scène
Pour mieux la restituer le jour du retour de l'étoîle
Car, comme le disaient les ancêtres, Elle ne dort jamais à la belle étoîle

La peur m'a quitté depuis fort longtemps
Puisque que je sais depuis la mort de la chouette de Minerve
Que l'envol du prince sera pour l'aube de Demain

Prendre ce qui nous appartient...
Et vivre du strict besoin

Pour le salut de la Mère-Terre

Dr. Sarr